Histoire

En 1595, un chef de bandes au service du roi de France Henri IV, Louis de Beauveau, baron de Tremblecourt, passe malheureusement par Breurey. Il détruit son château fort et les habitations qui l’entourent, jamais le château ne sera relevé de ses ruines.

 

 

Il est difficile de se représenter l’aspect du village et l’existence des habitants durant les premiers siècles de son histoire. Breurey, comme tous les villages de l’époque, vit sous le régime féodal.

Le château fort, qui ne sera détruit qu’en 1595, s’élève sur les rochers qui dominent le petit ruisseau de la Creusotte, au lieu dit appelé aujourd’hui le Cornet. D’après M. Boutet, ancien instituteur auteur d’une monographie sur Breurey, le château est entouré d’une enceinte de 150 mètres de largeur et de 200 mètres de longueur, elle-même protégée par des fossés de 15 mètres de large et de 6 mètres de profondeur au nord, à l’est et en partie au sud.

Des murailles posées sur les rochers proches du ruisseau où viennent déboucher les souterrains le protègent à l’ouest.

 

 

Parmi les droits seigneuriaux, beaucoup sont biens connus : aides , tailles , corvée , banalités etc Mais il y a aussi une multitude de menues taxes qui constituent pour les serfs une tracasserie perpétuelle.

 Certaines sont particulièrement odieuses pour une population de vignerons :

 le droit de forage : il sera perçu 1/5ème du fût percé pour être mis en vente,

le droit de rouage : pour tout chariot traversant la voie publique avec du vin, il sera perçu 4 blancs (le blanc est une petite monnaie d’argent) pour celui qui n’est ferré que devant, 2 blancs pour celui qui ne l’est pas.

C’est pourquoi, certains vignerons, exaspérés par les vexations, préféraient pour être tranquilles “jeter leur récolte par les ruisseaux”.

D’autres taxes atteignaient tous les habitants :

le droit de pulvérage : le seigneur percevra un blanc par tête sur les troupeaux traversant la terre du seigneur pour la poussière qu’ils soulèvent,

le droit de travers : il percevra encore un blanc par barque ou bateau pour le transport par eau sur la Lanterne dans son parcours sur son fief de Breurey,

le droit d’épaves : lui appartiennent aussi toutes épaves retrouvées sur le finage du dit Breurey et son territoire.